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bases_de_donnees:oracle:pl_sql

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PL/SQL

  1. Langage procédural d'Oracle
  2. Une extension de SQL
  3. Permet de mélanger la puissance du SQL avec la souplesse d'un langage procédural

Avantages

  1. Intégration du SQL : on peut intégrer dans un bloc PL/SQL :
    1. Des instructions du MD
  • Gestion des curseurs
  • Traitement des erreurs
  • Amélioration des performances : un bloc PL/SQL avec plusieurs instructions SQL ne causera qu'un seul accès à la base de données
  • Incorporation aux produits Oracle : blocs et procédures PL/SQL sont compilés et exécutés par le moteur PL/SQL intégré au moteur de la base de données ainsi qu'à des outils tels que Oracle*Forms et Oracle*Reports

Bloc PL/SQL

  1. La partie déclaration n'est présente que si le bloc a besoin de déclarer des variables
[DECLARE] 
  declaration_statements 
BEGIN 
  execution_statements 
[EXCEPTION] 
  exception_handling_statements 
END; 
  1. toute variable doit être déclarée avant d'être utilisée
    • identificateur [CONSTANT]
    • type [[NOT NULL] := expression];
  2. Deux types de variables :
    • Variables locales : déclarées à l'intérieur du bloc PL/SQL
    • Variables définies dans un environnement extérieur à PL/SQL
DECLARE
  x NUMBER := 16;
  anniversaire DATE;
  nom VARCHAR(20);
  pi CONSTANT NUMBER := 3.1416;
  1. visibilité → une variable locale est visible dans un bloc ou elle a été déclarée et dans les blocs imbriquées si elle n'a pas été redéfinie
  2. variables définies dans un environnement extérieur à PL/SQL :
    1. Déclarées en dehors du bloc et utilisables dans le bloc
    2. Représentent des camps d'écran Oracle*Forms ou des variables définies dans SQL*Plus ou dans un langage hôte
    3. Préfiée par : dans un bloc PL/SQL
SQL>varibale x NUMBER

Utilisation de scripts

Les blocs PL/SQL peuvent être placés dans des fichiers textes avec l'extension .sql qui seront alors chargés dans SQL*Plus. Une fois dans dans le programme SQL*Plus, insérer la ligne : SET serverouput on. Les affichages seront alors activés et on pourra utiliser la commande DBMS_OUTPUT.PUT_LINE();.

Ensuite, charger le script à l'aide de la commande ouvrir, une fois le script affiché, insérer une barre oblique (/) puis Entrée.

Types

Les mêmes types utilisables dans la définition des colonnes des tables. Facilitent les échanges entre tables et blocs. Attention ! Les intervalles de valeurs peuvent être différents entre le type SQL et le type PL/SQL. Par exemple, une données de type VARCHAR2 possède 32767 octets dans PL/SQL et 4000 octets dans SQL.

Types propres à PL/SQL. Surtout pour gérer des données numériques. Possibilité de définir des types complexes basés sur les structures des tables ou des descriptions fournies par l'utilisateur.

Caractères Numériques Grands objets
<html><ul><li>CHAR[(n)]</li><li>VARCHAR2[(n)]</li><li>LONG (deprecated)</li><li>RAW[(n)]</li><li>LONG RAW</li><li>NCHAR[(n)]</li><li>NVARCHAR2[(n)]</li><li>UROWID, ROWID</li></ul></html> <html><ul><li>NUMBER[(p,s)]</li><li>BINARY_INTEGER</li><li>PLS_INTEGER</li></ul></html> <html><ul><li>BFILE</li><li>BLOB</li><li>CLOB</li><li>NCLOB</li></ul></html>
Composés Références Dérivés Autres
<html><ul><li>RECORD</li><li>TABLE</li><li>VARRAY</li></ul></html> <html><ul><li>REF CURSOR</li><li>REF type_objet</li></ul></html> <html><ul><li>%TYPE</li><li>%ROWTYPE</li></ul></html> <html><ul><li>BOOLEAN</li><li>DATE</li><li>TIMESTAMP</li></ul></html>

Compatibilité

Ce sont des synonymes pour assurer une compatibilité avec les types standards ANSI/ISO et IBM.

  1. NUMBER → DEC, DECIMAL, NUMERIC, DOUBLE PRECISION, FLOAT, REAL, INTEGER, INT, SMALLINT.
  2. BINARY_INTEGER → NATURAL, NATURALN, POSITIVE, POSITIVN, SIGNTYPE.
  3. VARCHAR2 → STRING, VARCHAR.
  4. CHAR → CHARACTER.

Opérateurs

Type Symbole(s)
Affectation :=
Addition +
Soustraction -
Multiplication *
Division /
Exponentiation **
Concaténation ||

La clause INTO

S'utilise dans un SELECT ou un FETCH. Permet d’affecter à une ou plusieurs variables des valeurs à partir d'une ligne résultant d'une requête.

SELECT {*|liste d’expressions} 
INTO liste de VARIABLES 
FROM ...; 
 
FETCH nom de curseur 
INTO liste de VARIABLES; 

Exemples

DECLARE
  numMenbre MEMBRE.NUMBER%TYPE;
  unDocument DOCUMENT%ROWTYPE;
BEGIN
  numMembre := 465;
  SELECT nom, tel
  FROM Membre
  WHERE Numero = numMembre;
 
  unDocument.ISBN := '12255'   /* pas modifier en temps normal (clé primaire) */
  unDocument.Titre := 'Intro à PL/SQL';
  unDocument.Auteur := 'Pierre Dupont';
  unDocument.TYPE := 'Livre';
  unDocument.Editeur := 'Aw';
  unDocument.Annee := '12-06-2005';
 
  INSERT INTO Document VALUES unDocument;
  UPDATE Document
  SET ROW = unDocument
  WHERE ISBN = "123765';
END;
DECLARE
  TYPE Etudiant IS RECORD (
    no NUMBER(10);
    nom CHAR(20);
    note NUMBER
  );
  etud Etudiant;
BEGIN
  etud.no := 4422;
  etud.nom := 'Pierre Dupont';
  etud.note := 79;
  etud.note := etud.note * 1.1;
END;

Structures de contrôles

Les principes des structures de contrôles sont les mêmes que dans la majorité des langages de programmation.

Séquence

Suite d'instructions exécutées dans l'ordre.

Alternative

L'instruction IF-ELSE

IF condition THEN
  instruction1;
ELSE
  intruction2;
END IF;
IF condition1 THEN
  instruction1;
ELSEIF condition2 THEN
  intruction2;
ELSE
  instuction3;
END IF;

Condition : expression logique qui utilise les opérateurs =, <>, <, >, <=, >=, IS NULL,IS NOT NULL, BETWEN, LIKE, AND, OR.

IF NUM= 444 THEN
  UPDTE MEMBRE SET NOM='Dupont'
  WHERE  NUMERO = NUM;
  COMMIT;
ELSE
  ROLLBACK;
END IF;

L'instruction CASE

La structure alternative CASE prend deux formes. La première forme est générique et la seconde est recherchée.

/* Premier cas de CASE */
[<<etiquette>>]    /* Les guillemets sont nécessaires */
CASE choix
  WHEN valeur1 THEN instruction1;
  WHEN valeur2 THEN instruction2;
  WHEN valeur3 THEN instruction3;
  [ELSE instructionx;]
END CASE [etiquette];
 
/* deuxieme forme de CASE */
 
[<<etiquette>>]
CASE TRUE
  WHEN condition1 THEN instruction1;
  WHEN condition2 THEN instruction2;
  WHEN condition3 THEN instruction3;
  [ELSE instructionx;]
END CASE [etiquette];
Dans les deux cas, seule la première condition vraie est exécutée.
SET serveroutput ON;
DECLARE
  age NUMBER := 35;
  msg VARCHAR(80);
BEGIN
  CASE
    WHEN age < 12 THEN msg := 'enfant';
    WHEN age < 18 THEN msg := 'adolescent';
    WHEN age < 40 THEN msg := 'adulte';
    WHEN age < 50 THEN msg := 'quadragénaire';
    ELSE msg := 'vieux'; 
  END CASE;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Cette personne est un : ' || msg);
END;

Notez la ligne SET serveroutput on; qui permet l'affichage avec dbms_output.put_line();.

Répétitives

L'insctruction LOOP

/* Premère forme */
[<<etiquette>>]
LOOP
  intructions;
END LOOP [etiquette];

On sort de a boucle avec une instruction EXIT.

  EXIT [etiquette] [WHEN condition];

L'instruction FOR

[<<etiquette>>]
FOR indice IN [REVERSE] exp1..exp2 LOOP
  instructions;
END LOOP [etiquette];

L'instruction WHILE

[<<etiquette>>]
WHILE condition LOOP
  instructions;
END LOOP [eiquette];

Boucle simple

OPEN cursor_name [(parameter1,parameter(n+1))]; 
LOOP 
  FETCH cursor_name 
  INTO row_structure_variable | column_variable1 [,column_variable(n+1)]; 
    EXIT WHEN cursor_name%NOTFOUND; 
statement; 
END LOOP; 
CLOSE cursor_name; 

Les curseur

Zone mémoire de taille fixe utilisée par le moteur de la base de données pour analyser et interpréter toute requête SQL. Les status d'exécution se trouvent dans le curseur.

Deux types de curseurs :

  1. Implicite : qui sont générés et géré par Oracle pour toute requête SQL
  2. Explicite : généré et géré par l'utilisateur pour traiter une requête SELECT qui retourne plusieurs lignes.

La déclaration des curseurs explicites est obligatoire. On donne :

  1. Le nom du curseur
  2. La requête SELECT associée

La syntaxe :

CURSOR nom_curseur IS requete_SQL;

Ouverture et fermeture

Dans la section de traitement (après BEGIN) :

  • OPEN nom_curseur;
  • CLOSE nom_curseur;

Effets

  1. Allocation de la mémoire
  2. Analyse syntaxique et sémantique de la requête
  3. Exécution de la requête
  4. Positionnement des verrous éventuels (si SELECT.. FOR UPDATE)

Traitement des lignes (FETCH)

Les lignes du résultat de la requête sont traités une par une. La valeur de chaque colonne doit être stockée dans une variable de réception.

L'instruction FETCH retrouve les enregistrements dans l'ensemble, un à la fois. Après chaque fetch, le curseur avance au prochain enregistrement de l'ensemble. Pour traiter toutes les lignes, on utilise une boucle.

FETCH nom_curseur INTO [variable1, variable2, ...] | [record_name];
  • nom_curseur → Nom du curseur utilisé, déclaré précédemment
  • variable → une variable pour garder les résultats
  • record_name → Le nom de l'enregistrement dans lequel les données sont emmagasinées. La variable d'enregistrement peut être déclarée avec %ROWTYPE.

L'instruction FETCH fait deux choses :

  1. Lit les données de l'enregistrement courant et les stocke dans les variables PL/SQL
  2. Avance le pointeur au prochain enregistrement de l'ensemble

Règles à suivre

  1. Inclure le même nombre de variable dans la clause INTO de l'instruction FETCH qu'il y a de colonnes dans l'instruction SELECT et s'assurer que les types de données sont compatibles.
  2. Respecter la position des colonnes, qui seront associés aux variables
  3. tester si le curseur contient des enregistrements. Si le fetch n'acquis pas de valeur, il n'y a pas d'enregistrement à traiter dans l'ensemble et aucune erreur est enregistrée.

Exemple de FETCH

Retrouve les 10 premiers employés un par un1)

SET SERVEROUTPUT ON
  DECLARE
    v_empno   employees.employee_id%ROWTYPE;
    v_ename   employees.last_name%ROWTYPE;
    CURSOR    emp_cursor IS
      SELECT  employee_id, last_name
      FROM employees;
  BEGIN
    OPEN emp_cursor;
    FOR i IN 1..10 LOOP
      FETCH emp_cursor INTO v_empno, v_name;
      DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (TO_CHAR(v_empno)
      ||'      '|| v_ename);
    END LOOP;
  END;

Fermeture

CLOSE nom_curseur;

Forme simplifiée

Qui déclare implicitement la variable de parcours, ouvre le cuseur, réalise les FETCH successifs et ferme le curseur.

FOR variable IN nom_curseur LOOP
  instruction;
END LOOP;

Mise à jour avec les curseurs

On peut utiliser un curseur pour modifier les données de la base de donnée.

DECLARE
  CURSOR c IS
    SELECT * FROM Document
    FOR UPDATE OF Titre;
BEGIN
  -- ...
  UPDATE Document
  SET Titre = '...'
  WHERE CURRENT OF c;

Attributs

Des attrributs peuvent être spécifiés sur un curseur.

  1. Curseur explicite → nom_curseur%attrubut
  2. Curseur implicite → SQL%attribut
Attribut Type Description
%ISOPEN BOOLEAN Retourne TRUE si le curseur est ouvert
%NOTFOUND BOOLEAN Retourne TRUE si le plus récent FETCH ne retourne aucun enregistrement.
%FOUND BOOLEAN Retourne TRUE si le plus récent FETCH retourne un enregistrement. Complément de %NOTFOUND.
%ROWCOUNT NUMBER C'est le nombre de lignes traitées par la dernière requête de modification (INSERT, DELETE ou UPDATE).

Paramètres

CURSOR nom_curseur(param1 type1, param2 typ2, ...);

Puis, à l'ouverture du curseur, on donne les valeurs des paramètres :

OPEN nom_curseur(val1, val2, ...); 

Exemple

DECLARE
  CURSOR docs IS SELECT ISBN, Titre FROM Document;
  i NUMBER(10);
  t VARCHAR2();
BEGIN
  FOR d IN docs LOOP
    i := d.ISBN;
    t := d.Titre;
    /* ... */
  END LOOP;
END;

Gestion des exceptions

En Oracle il y a deux types d'erreurs:

  1. Erreurs internes d'Oracle
  2. Erreurs dûe au programme
DECLARE
  ...
BEGIN
...
EXCEPTION
  // traitement des exceptions
  WHEN type1 THEN
 
END;

Règles

  1. On peut définir et donner un om à l'exception
  2. Lui assigner une entrée dans la section EXCEPTION

Les erreurs prédéfinies

Toutes les erreurs Oracles ont un numéro d'identification unique, mais pour les intercepter, elles ont besoin d'un nom. Les erreurs les plus courantes ont un nom prédéfini.

Nom Numéro (SQLCode)
DUP_VAL_ON_INDEX -1
NO_DATA_FOUND 100
CURSOR_ALREADY_OPEN -6511
ZERO_DIVIDE -1476
TOO_MANY_ROWS -1422

Pour les exceptions avec les nom connus, on peut les utiliser de cette façon :

BEGIN
  ...
EXCEPTION
  WHEN TOO_MANY_ROWS THEN
    ...
  WHEN DUP_VAL_ON_INDEX THEN
    ...
END;

Ils font partie du portage standard, donc inutile de les déclarer.

Pour les exceptions qui n'ont pas de nom :

 

Erreurs dûes au programme

Le programmeur gère une siuation exceptionnelle, comme les erreurs de logique, erreurs de données, en les prévoyant et en leur définissant un traitement spécifique supplémentaire.

Ces exceptions qui être déclarés explicitement et doivent être déclenchées avec RAISE.

DECLARE
  nom_exception EXCEPTION;
BEGIN
  -- déclanchement
  IF probleme THEN
    RAISE nom_exception;
 
EXCEPTION
  WHEN nom_exception THEN
    ...
END;

Erreurs Oracle non-prédéfinies

Deux façon de les gérer

  1. On la traite dans la clause OTHERS de la section EXCEPTION. Pour connaître l'erreur on utilise les fonctions SQLCODE et SQLERRM.
  2. Associer un nom au numéro d'exception à l'aide de la directive PRAGMA EXCEPTION_INIT.
  PRAGMA EXCEPTION_INIT (nom_exception, numero_dexception);

Exemple : verrou mortel ou interblocage. Les verrous mortels sont détectés automatiquement par Oracle, qui décide de libérer une transaction pour lui permettre d'exécuter un ROLLBACK et libérer les autres.

DECLARE
   verrou_mortel EXCEPTION
   PRAGMA EXCEPTION_INIT(verrou_mortel, -60);
BEGIN
  ...
EXCEPTION
  WHEN verrou_mortel THEN
    ROLLBACK;
END; 
DECLARE
   bad_emp_id  EXCEPTION;
   bad_acct_no EXCEPTION;
   ...
BEGIN
   ...
EXCEPTION
   WHEN bad_emp_id OR bad_acct_no THEN  -- user-defined
      ROLLBACK;
   WHEN ZERO_DIVIDE THEN  -- predefined
      INSERT INTO inventory VALUES (part_number, quantity);
      COMMIT;
END;

RAISE_APPLICATION_ERROR

Permet de déclancher des exceptions en leur attribuant un numéro et un message.

RAISE_APPLICATION_ERROR(numero, message [,TRUE|FALSE]);
  • Le numéro doit être entre -20999 et -20000.
  • Le message c'est 2048 caractères maximum
  • Optionnellement, le TRUE ou FALSE, FALSE par défaut.
    • FALSE → L'erreur remplace les autres
    • TRUE → L'erreur est placée dans la pile des erreurs

Procédures et fonctions

On peut imbriquer des blocs PL/SQL :

DECLARE
  ...
BEGIN
  ...
  DECLARE
    ...
  BEGIN
    ...
  EXCEPTION
    ...
  END;
  ...
END;

Mais évidemment, ce type de programmation n'est pas souhaitable. On utilise alors des procédures et/ou des fonctions.

Procédure

La syntaxe d'une procédure ressemble à :

PROCEDURE p[(arg1 [IN|OUT] TYPE, arg2, argN)] IS
    -- Ici la déclaration de variable locales
  BEGIN
    ...
  EXCEPTION
    ...
END P;

Fonctions

FUNCTION F[(arg1 [IN|OUT] TYPE, arg2, argN)]
  RETURN type_de_retour IS
     -- Ici la déclaration de variable locales
  BEGIN
    ...
  RETURN resultat;
  EXCEPTION
    ...
END f;

Passage des arguments

Trois méthodes (qui sont optionnelles) :

  1. IN → La procédure/fonction ne peut pas le modifier
  2. OUT → La procédure/fonction ne peut pas s'y référer, mais uniquement lui affecter une valeur
  3. IN OUT → Les deux en même temps

Comme c'est optionnel, ne pas spécifier revient à mettre IN OUT.

Appel

Procédures et fonctions stockées

C'est une procédure/fonction qui est stockée dans la base de données et qui peut être exécutée à partir des applications, des blocs PL/SQL ou de SQL*Plus.

Dans un bloc PL/SQL, on a juste à invoquer le nom de la procédure/fonction comme les procédures et fonctions prédéfinies d'Oracle. Dans SQL*Plus, il faut utiliser la commande EXECUTE

SQL>EXECUTE nom_procedure(parametres);

Définition

Pour définir les procédures ou les fonctions :

  CREATE [OR REPLACE] PROCEDURE p(...) IS ...
  CREATE [OR REPLACE] FUNCTION f(...) IS ...

Packages

Objet du schéma qui regroupe logiquement les éléments du PL/SQL (types de données, fonctions, procédures, curseurs,…).

Structure

  1. Entête → décrit le contenu, entêtes des procédures/fonctions et curseurs
  2. Corps → définition des procédures/fonctions et curseurs, plus les éléments locaux au package

Entête

  CREATE PACKAGE nom_package AS
    -- définition de types
    -- déclaration de varaibles publiques
    -- prototypes des curseurs
    -- prototypes des procedures/ fonctions
  END [nom_package];

Pour la définition d'un prototype de curseur dans le package :

  CURSOR nom_curseur RETURN type_resultat;

Pour la définition d'un prototype de fonction/procédure dans le package :

  FUNCTION nom_fonction(parmetres) RETURN type_retour;
  PROCEDURE nom_procedure(parmetres);

Corps

  CREATE PACKAGE BODY nom_package AS
    -- déclarations de types et variables locales au package
    -- définition procedures/fonctions/curseurs locaux au package
    -- corps des procedures/fonctions publiques
    -- implémentation des curseurs publics
  END [nom_package];

L'implémentation du curseur dans le corps du package :

  CURSOR nom_curseur RETURN type_resultat
    IS SELECT ...;

Faire précéder l'élément du package par le nom du packge séparés par un point :

nom_package.nom_element;

Les déclencheurs

Bloc PL/SQL associé à une table qui va s'exécuter à des requêtes LMD (insert, DELETE ou UPDATE) et à des moments précis. L'exécution peut se faire avant ou après la vérification des contraintes d'intégrités. C'est une solution procédurale pour définit des contraintes complexes ou qui prennent en compte des données issues de plusieurs lignes ou plusieurs tables. Les déclencheurs ne doivent pas remplacer les contraintes d'intégrité, car ces derniers sont plus rapides. Les déclencheurs ne tiennent pas compte des données déjà présentes dans la base de données au moment où ils sont définis. Le bloc PL/SQL associé au déclancheur peut être exécuté pour chaque ligne (FOR EACH ROW) ou une seule fois pour chaque requête du LMD (option par défaut).

Par exemple, garantir qu'un membre de la bibliothèque ne peut pas emprunter plus de cinq documents. Un déclencheur sera exécuté lors d'une insertion d'emprunt.

Syntaxe de la définition d'un déclencheur

CREATE [OR REPLACE] TRIGGER nom_du_declencheur
{ BEFORE / AFTER / INSTEAD OF }  -- peuvent être combinés avec l'opérateur OR
{ INSERT / DELETE / UPDATE [OF col1, col2, ...]}  -- peuvent être combinés avec l'opérateur OR
ON nom_de_la_table [FOR EACH ROW]
[WHEN (condition)]
-- Ensuite le bloc PL/SQL
  • BEFORE → Le bloc PL/SQL est exécuté avant la vérification des contraintes et la mise à jour (INSERT, UPDATE ou DELETE) de la table.
  • AFTER → Le bloc PL/SQL est exécuté après la vérification des contraintes et la mise à jour de la table.
  • INSTEAD OF → Le bloc PL/SQL remplace le traitement standard associé à la requête associé au déclencheur.
  • INSERT / DELETE / UPDATE [OF col1, col2, …] → Requête associée au déclencheur.
  • FOR EACH ROW → Le bloc PL/SQL s'éxécute pour chaque ligne traitée par la requête.
  • WHEN → La condition doit être vraie pour que le bloc s'exécute.

Accès aux données de la table

Dans le bloc PL/SQL, les données de la table sont inaccessibles, sauf la ligne en cours de modification à l'aide de RECORD, OLD et NEW qui ont la même structure que la table/vue associée. Ces trois variables peuvent être utilisés dans la clause WHEN du déclancheur et dans le bloc PL/SQL. Dans ce dernier cas, ces variables sont considérés comme des variables externes. On doit donc les préfixer par deux-point (:).

  • OLD désigne la ligne avant suppression (DELETE) ou la ligne avant modification (UPDATE)
  • NEW désigne la ligne insérée (INSERT) ou la ligne après modification (UPDATE)

Exemple into

DECLARE
  doc document%ROWTYPE
  ...
BEGIN
  SELECT *
  INTO doc
  FROM document
  WHERE isbn='101002';
END;
1)
Introduction to Oracle 9i PL/SQL Volume 1 (PDF), Oracle Press
bases_de_donnees/oracle/pl_sql.1438386138.txt.gz · Dernière modification : 2022/02/02 00:43 (modification externe)