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bases_de_donnees:oracle:pl_sql

PL/SQL

  1. Langage procédural d'Oracle
  2. Une extension de SQL
  3. Permet de mélanger la puissance du SQL avec la souplesse d'un langage procédural

Avantages

  1. Intégration du SQL : on peut intégrer dans un bloc PL/SQL :
    1. Des instructions du MD
  • Gestion des curseurs
  • Traitement des erreurs
  • Amélioration des performances : un bloc PL/SQL avec plusieurs instructions SQL ne causera qu'un seul accès à la base de données
  • Incorporation aux produits Oracle : blocs et procédures PL/SQL sont compilés et exécutés par le moteur PL/SQL intégré au moteur de la base de données ainsi qu'à des outils tels que Oracle*Forms et Oracle*Reports

Bloc PL/SQL

  1. La partie déclaration n'est présente que si le bloc a besoin de déclarer des variables
[DECLARE] 
  declaration_statements 
BEGIN 
  execution_statements 
[EXCEPTION] 
  exception_handling_statements 
END; 
  1. toute variable doit être déclarée avant d'être utilisée
    • identificateur [CONSTANT]
    • type [[NOT NULL] := expression];
  2. Deux types de variables :
    • Variables locales : déclarées à l'intérieur du bloc PL/SQL
    • Variables définies dans un environnement extérieur à PL/SQL
DECLARE
  x NUMBER := 16;
  anniversaire DATE;
  nom VARCHAR(20);
  pi CONSTANT NUMBER := 3.1416;
  1. visibilité → une variable locale est visible dans un bloc ou elle a été déclarée et dans les blocs imbriquées si elle n'a pas été redéfinie
  2. variables définies dans un environnement extérieur à PL/SQL :
    1. Déclarées en dehors du bloc et utilisables dans le bloc
    2. Représentent des camps d'écran Oracle*Forms ou des variables définies dans SQL*Plus ou dans un langage hôte
    3. Préfiée par : dans un bloc PL/SQL
SQL>varibale x NUMBER

Utilisation de scripts

Les blocs PL/SQL peuvent être placés dans des fichiers textes avec l'extension .sql qui seront alors chargés dans SQL*Plus. Une fois dans dans le programme SQL*Plus, insérer la ligne : SET serverouput on. Les affichages seront alors activés et on pourra utiliser la commande DBMS_OUTPUT.PUT_LINE();.

Ensuite, charger le script à l'aide de la commande ouvrir, une fois le script affiché, insérer une barre oblique (/) puis Entrée.

Types

Les mêmes types utilisables dans la définition des colonnes des tables. Facilitent les échanges entre tables et blocs. Attention ! Les intervalles de valeurs peuvent être différents entre le type SQL et le type PL/SQL. Par exemple, une données de type VARCHAR2 possède 32767 octets dans PL/SQL et 4000 octets dans SQL.

Types propres à PL/SQL. Surtout pour gérer des données numériques. Possibilité de définir des types complexes basés sur les structures des tables ou des descriptions fournies par l'utilisateur.

Caractères Numériques Grands objets
<html><ul><li>CHAR[(n)]</li><li>VARCHAR2[(n)]</li><li>LONG (deprecated)</li><li>RAW[(n)]</li><li>LONG RAW</li><li>NCHAR[(n)]</li><li>NVARCHAR2[(n)]</li><li>UROWID, ROWID</li></ul></html> <html><ul><li>NUMBER[(p,s)]</li><li>BINARY_INTEGER</li><li>PLS_INTEGER</li></ul></html> <html><ul><li>BFILE</li><li>BLOB</li><li>CLOB</li><li>NCLOB</li></ul></html>
Composés Références Dérivés Autres
<html><ul><li>RECORD</li><li>TABLE</li><li>VARRAY</li></ul></html> <html><ul><li>REF CURSOR</li><li>REF type_objet</li></ul></html> <html><ul><li>%TYPE</li><li>%ROWTYPE</li></ul></html> <html><ul><li>BOOLEAN</li><li>DATE</li><li>TIMESTAMP</li></ul></html>

Compatibilité

Ce sont des synonymes pour assurer une compatibilité avec les types standards ANSI/ISO et IBM.

  1. NUMBER → DEC, DECIMAL, NUMERIC, DOUBLE PRECISION, FLOAT, REAL, INTEGER, INT, SMALLINT.
  2. BINARY_INTEGER → NATURAL, NATURALN, POSITIVE, POSITIVN, SIGNTYPE.
  3. VARCHAR2 → STRING, VARCHAR.
  4. CHAR → CHARACTER.

Opérateurs

Type Symbole(s)
Affectation :=
Addition +
Soustraction -
Multiplication *
Division /
Exponentiation **
Concaténation ||

La clause INTO

S'utilise dans un SELECT ou un FETCH. Permet d’affecter à une ou plusieurs variables des valeurs à partir d'une ligne résultant d'une requête.

SELECT {*|liste d’expressions} 
INTO liste de VARIABLES 
FROM ...; 
 
FETCH nom de curseur 
INTO liste de VARIABLES; 

Exemples

DECLARE
  numMenbre MEMBRE.NUMBER%TYPE;
  unDocument DOCUMENT%ROWTYPE;
BEGIN
  numMembre := 465;
  SELECT nom, tel
  FROM Membre
  WHERE Numero = numMembre;
 
  unDocument.ISBN := '12255'   /* pas modifier en temps normal (clé primaire) */
  unDocument.Titre := 'Intro à PL/SQL';
  unDocument.Auteur := 'Pierre Dupont';
  unDocument.TYPE := 'Livre';
  unDocument.Editeur := 'Aw';
  unDocument.Annee := '12-06-2005';
 
  INSERT INTO Document VALUES unDocument;
  UPDATE Document
  SET ROW = unDocument
  WHERE ISBN = "123765';
END;
DECLARE
  TYPE Etudiant IS RECORD (
    no NUMBER(10);
    nom CHAR(20);
    note NUMBER
  );
  etud Etudiant;
BEGIN
  etud.no := 4422;
  etud.nom := 'Pierre Dupont';
  etud.note := 79;
  etud.note := etud.note * 1.1;
END;

Structures de contrôles

Les principes des structures de contrôles sont les mêmes que dans la majorité des langages de programmation.

Séquence

Suite d'instructions exécutées dans l'ordre.

Alternative

L'instruction IF-ELSE

IF condition THEN
  instruction1;
ELSE
  intruction2;
END IF;
IF condition1 THEN
  instruction1;
ELSEIF condition2 THEN
  intruction2;
ELSE
  instuction3;
END IF;

Condition : expression logique qui utilise les opérateurs =, <>, <, >, <=, >=, IS NULL,IS NOT NULL, BETWEN, LIKE, AND, OR.

IF NUM= 444 THEN
  UPDTE MEMBRE SET NOM='Dupont'
  WHERE  NUMERO = NUM;
  COMMIT;
ELSE
  ROLLBACK;
END IF;

L'instruction CASE

La structure alternative CASE prend deux formes. La première forme est générique et la seconde est recherchée.

/* Premier cas de CASE */
[<<etiquette>>]    /* Les guillemets sont nécessaires */
CASE choix
  WHEN valeur1 THEN instruction1;
  WHEN valeur2 THEN instruction2;
  WHEN valeur3 THEN instruction3;
  [ELSE instructionx;]
END CASE [etiquette];
 
/* deuxieme forme de CASE */
 
[<<etiquette>>]
CASE TRUE
  WHEN condition1 THEN instruction1;
  WHEN condition2 THEN instruction2;
  WHEN condition3 THEN instruction3;
  [ELSE instructionx;]
END CASE [etiquette];
Dans les deux cas, seule la première condition vraie est exécutée.
SET serveroutput ON;
DECLARE
  age NUMBER := 35;
  msg VARCHAR(80);
BEGIN
  CASE
    WHEN age < 12 THEN msg := 'enfant';
    WHEN age < 18 THEN msg := 'adolescent';
    WHEN age < 40 THEN msg := 'adulte';
    WHEN age < 50 THEN msg := 'quadragénaire';
    ELSE msg := 'vieux'; 
  END CASE;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Cette personne est un : ' || msg);
END;

Notez la ligne SET serveroutput on; qui permet l'affichage avec dbms_output.put_line();.

Répétitives

L'insctruction LOOP

/* Premère forme */
[<<etiquette>>]
LOOP
  intructions;
END LOOP [etiquette];

On sort de a boucle avec une instruction EXIT.

  EXIT [etiquette] [WHEN condition];

L'instruction FOR

[<<etiquette>>]
FOR indice IN [REVERSE] exp1..exp2 LOOP
  instructions;
END LOOP [etiquette];

L'instruction WHILE

[<<etiquette>>]
WHILE condition LOOP
  instructions;
END LOOP [eiquette];

Boucle simple

OPEN cursor_name [(parameter1,parameter(n+1))]; 
LOOP 
  FETCH cursor_name 
  INTO row_structure_variable | column_variable1 [,column_variable(n+1)]; 
    EXIT WHEN cursor_name%NOTFOUND; 
statement; 
END LOOP; 
CLOSE cursor_name; 

Les curseur

Zone mémoire de taille fixe utilisée par le moteur de la base de données pour analyser et interpréter toute requête SQL. Les status d'exécution se trouvent dans le curseur.

Deux types de curseurs :

  1. Implicite : qui sont générés et géré par Oracle pour toute requête SQL
  2. Explicite : généré et géré par l'utilisateur pour traiter une requête SELECT qui retourne plusieurs lignes.

La déclaration des curseurs explicites est obligatoire. On donne :

  1. Le nom du curseur
  2. La requête SELECT associée

La syntaxe :

CURSOR nom_curseur IS requete_SQL;

Ouverture et fermeture

Dans la section de traitement (après BEGIN) :

  • OPEN nom_curseur;
  • CLOSE nom_curseur;

Effets

  1. Allocation de la mémoire
  2. Analyse syntaxique et sémantique de la requête
  3. Exécution de la requête
  4. Positionnement des verrous éventuels (si SELECT.. FOR UPDATE)

Traitement des lignes (FETCH)

Les lignes du résultat de la requête sont traités une par une. La valeur de chaque colonne doit être stockée dans une variable de réception.

L'instruction FETCH retrouve les enregistrements dans l'ensemble, un à la fois. Après chaque fetch, le curseur avance au prochain enregistrement de l'ensemble. Pour traiter toutes les lignes, on utilise une boucle.

FETCH nom_curseur INTO [variable1, variable2, ...] | [record_name];
  • nom_curseur → Nom du curseur utilisé, déclaré précédemment
  • variable → une variable pour garder les résultats
  • record_name → Le nom de l'enregistrement dans lequel les données sont emmagasinées. La variable d'enregistrement peut être déclarée avec %ROWTYPE.

L'instruction FETCH fait deux choses :

  1. Lit les données de l'enregistrement courant et les stocke dans les variables PL/SQL
  2. Avance le pointeur au prochain enregistrement de l'ensemble

Règles à suivre

  1. Inclure le même nombre de variable dans la clause INTO de l'instruction FETCH qu'il y a de colonnes dans l'instruction SELECT et s'assurer que les types de données sont compatibles.
  2. Respecter la position des colonnes, qui seront associés aux variables
  3. tester si le curseur contient des enregistrements. Si le fetch n'acquis pas de valeur, il n'y a pas d'enregistrement à traiter dans l'ensemble et aucune erreur est enregistrée.

Exemple de FETCH

Retrouve les 10 premiers employés un par un1)

SET SERVEROUTPUT ON
  DECLARE
    v_empno   employees.employee_id%ROWTYPE;
    v_ename   employees.last_name%ROWTYPE;
    CURSOR    emp_cursor IS
      SELECT  employee_id, last_name
      FROM employees;
  BEGIN
    OPEN emp_cursor;
    FOR i IN 1..10 LOOP
      FETCH emp_cursor INTO v_empno, v_name;
      DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (TO_CHAR(v_empno)
      ||'      '|| v_ename);
    END LOOP;
  END;

Fermeture

CLOSE nom_curseur;

Forme simplifiée

Qui déclare implicitement la variable de parcours, ouvre le cuseur, réalise les FETCH successifs et ferme le curseur.

FOR variable IN nom_curseur LOOP
  instruction;
END LOOP;

Mise à jour avec les curseurs

On peut utiliser un curseur pour modifier les données de la base de donnée.

DECLARE
  CURSOR c IS
    SELECT * FROM Document
    FOR UPDATE OF Titre;
BEGIN
  -- ...
  UPDATE Document
  SET Titre = '...'
  WHERE CURRENT OF c;

Attributs

Des attrributs peuvent être spécifiés sur un curseur.

  1. Curseur explicite → nom_curseur%attrubut
  2. Curseur implicite → SQL%attribut
Attribut Type Description
%ISOPEN BOOLEAN Retourne TRUE si le curseur est ouvert
%NOTFOUND BOOLEAN Retourne TRUE si le plus récent FETCH ne retourne aucun enregistrement.
%FOUND BOOLEAN Retourne TRUE si le plus récent FETCH retourne un enregistrement. Complément de %NOTFOUND.
%ROWCOUNT NUMBER C'est le nombre de lignes traitées par la dernière requête de modification (INSERT, DELETE ou UPDATE).

Paramètres

CURSOR nom_curseur(param1 type1, param2 typ2, ...);

Puis, à l'ouverture du curseur, on donne les valeurs des paramètres :

OPEN nom_curseur(val1, val2, ...); 

Exemple

DECLARE
  CURSOR docs IS SELECT ISBN, Titre FROM Document;
  i NUMBER(10);
  t VARCHAR2();
BEGIN
  FOR d IN docs LOOP
    i := d.ISBN;
    t := d.Titre;
    /* ... */
  END LOOP;
END;

Gestion des exceptions

En Oracle il y a deux types d'erreurs:

  1. Erreurs internes d'Oracle
  2. Erreurs dûe au programme
DECLARE
  ...
BEGIN
...
EXCEPTION
  // traitement des exceptions
  WHEN type1 THEN
 
END;

Règles

  1. On peut définir et donner un om à l'exception
  2. Lui assigner une entrée dans la section EXCEPTION

Les erreurs prédéfinies

Toutes les erreurs Oracles ont un numéro d'identification unique, mais pour les intercepter, elles ont besoin d'un nom. Les erreurs les plus courantes ont un nom prédéfini.

Nom Numéro (SQLCode)
DUP_VAL_ON_INDEX -1
NO_DATA_FOUND 100
CURSOR_ALREADY_OPEN -6511
ZERO_DIVIDE -1476
TOO_MANY_ROWS -1422

Pour les exceptions avec les nom connus, on peut les utiliser de cette façon :

BEGIN
  ...
EXCEPTION
  WHEN TOO_MANY_ROWS THEN
    ...
  WHEN DUP_VAL_ON_INDEX THEN
    ...
END;

Ils font partie du portage standard, donc inutile de les déclarer.

Pour les exceptions qui n'ont pas de nom :

 

Erreurs dûes au programme

Le programmeur gère une siuation exceptionnelle, comme les erreurs de logique, erreurs de données, en les prévoyant et en leur définissant un traitement spécifique supplémentaire.

Ces exceptions qui être déclarés explicitement et doivent être déclenchées avec RAISE.

DECLARE
  nom_exception EXCEPTION;
BEGIN
  -- déclanchement
  IF probleme THEN
    RAISE nom_exception;
 
EXCEPTION
  WHEN nom_exception THEN
    ...
END;

Erreurs Oracle non-prédéfinies

Deux façon de les gérer

  1. On la traite dans la clause OTHERS de la section EXCEPTION. Pour connaître l'erreur on utilise les fonctions SQLCODE et SQLERRM.
  2. Associer un nom au numéro d'exception à l'aide de la directive PRAGMA EXCEPTION_INIT.
  PRAGMA EXCEPTION_INIT (nom_exception, numero_dexception);

Exemple : verrou mortel ou interblocage. Les verrous mortels sont détectés automatiquement par Oracle, qui décide de libérer une transaction pour lui permettre d'exécuter un ROLLBACK et libérer les autres.

DECLARE
   verrou_mortel EXCEPTION
   PRAGMA EXCEPTION_INIT(verrou_mortel, -60);
BEGIN
  ...
EXCEPTION
  WHEN verrou_mortel THEN
    ROLLBACK;
END; 
DECLARE
   bad_emp_id  EXCEPTION;
   bad_acct_no EXCEPTION;
   ...
BEGIN
   ...
EXCEPTION
   WHEN bad_emp_id OR bad_acct_no THEN  -- user-defined
      ROLLBACK;
   WHEN ZERO_DIVIDE THEN  -- predefined
      INSERT INTO inventory VALUES (part_number, quantity);
      COMMIT;
END;

RAISE_APPLICATION_ERROR

Permet de déclancher des exceptions en leur attribuant un numéro et un message.

RAISE_APPLICATION_ERROR(numero, message [,TRUE|FALSE]);
  • Le numéro doit être entre -20999 et -20000.
  • Le message c'est 2048 caractères maximum
  • Optionnellement, le TRUE ou FALSE, FALSE par défaut.
    • FALSE → L'erreur remplace les autres
    • TRUE → L'erreur est placée dans la pile des erreurs

Procédures et fonctions

On peut imbriquer des blocs PL/SQL :

DECLARE
  ...
BEGIN
  ...
  DECLARE
    ...
  BEGIN
    ...
  EXCEPTION
    ...
  END;
  ...
END;

Mais évidemment, ce type de programmation n'est pas souhaitable. On utilise alors des procédures et/ou des fonctions.

Procédure

La syntaxe d'une procédure ressemble à :

PROCEDURE p[(arg1 [IN|OUT] TYPE, arg2, argN)] IS
    -- Ici la déclaration de variable locales
  BEGIN
    ...
  EXCEPTION
    ...
END P;

Fonctions

FUNCTION F[(arg1 [IN|OUT] TYPE, arg2, argN)]
  RETURN type_de_retour IS
     -- Ici la déclaration de variable locales
  BEGIN
    ...
  RETURN resultat;
  EXCEPTION
    ...
END f;

Passage des arguments

Trois méthodes (qui sont optionnelles) :

  1. IN → La procédure/fonction ne peut pas le modifier
  2. OUT → La procédure/fonction ne peut pas s'y référer, mais uniquement lui affecter une valeur
  3. IN OUT → Les deux en même temps

Comme c'est optionnel, ne pas spécifier revient à mettre IN OUT.

Appel

Procédures et fonctions stockées

C'est une procédure/fonction qui est stockée dans la base de données et qui peut être exécutée à partir des applications, des blocs PL/SQL ou de SQL*Plus.

Dans un bloc PL/SQL, on a juste à invoquer le nom de la procédure/fonction comme les procédures et fonctions prédéfinies d'Oracle. Dans SQL*Plus, il faut utiliser la commande EXECUTE

SQL>EXECUTE nom_procedure(parametres);

Définition

Pour définir les procédures ou les fonctions :

  CREATE [OR REPLACE] PROCEDURE p(...) IS ...
  CREATE [OR REPLACE] FUNCTION f(...) IS ...

Packages

Objet du schéma qui regroupe logiquement les éléments du PL/SQL (types de données, fonctions, procédures, curseurs,…).

Structure

  1. Entête → décrit le contenu, entêtes des procédures/fonctions et curseurs
  2. Corps → définition des procédures/fonctions et curseurs, plus les éléments locaux au package

Entête

  CREATE PACKAGE nom_package AS
    -- définition de types
    -- déclaration de varaibles publiques
    -- prototypes des curseurs
    -- prototypes des procedures/ fonctions
  END [nom_package];

Pour la définition d'un prototype de curseur dans le package :

  CURSOR nom_curseur RETURN type_resultat;

Pour la définition d'un prototype de fonction/procédure dans le package :

  FUNCTION nom_fonction(parmetres) RETURN type_retour;
  PROCEDURE nom_procedure(parmetres);

Corps

  CREATE PACKAGE BODY nom_package AS
    -- déclarations de types et variables locales au package
    -- définition procedures/fonctions/curseurs locaux au package
    -- corps des procedures/fonctions publiques
    -- implémentation des curseurs publics
  END [nom_package];

L'implémentation du curseur dans le corps du package :

  CURSOR nom_curseur RETURN type_resultat
    IS SELECT ...;

Faire précéder l'élément du package par le nom du packge séparés par un point :

nom_package.nom_element;

Les déclencheurs

Bloc PL/SQL associé à une table qui va s'exécuter à des requêtes LMD (insert, DELETE ou UPDATE) et à des moments précis. L'exécution peut se faire avant ou après la vérification des contraintes d'intégrités. C'est une solution procédurale pour définit des contraintes complexes ou qui prennent en compte des données issues de plusieurs lignes ou plusieurs tables. Les déclencheurs ne doivent pas remplacer les contraintes d'intégrité, car ces derniers sont plus rapides. Les déclencheurs ne tiennent pas compte des données déjà présentes dans la base de données au moment où ils sont définis. Le bloc PL/SQL associé au déclancheur peut être exécuté pour chaque ligne (FOR EACH ROW) ou une seule fois pour chaque requête du LMD (option par défaut).

Par exemple, garantir qu'un membre de la bibliothèque ne peut pas emprunter plus de cinq documents. Un déclencheur sera exécuté lors d'une insertion d'emprunt.

Syntaxe de la définition d'un déclencheur

CREATE [OR REPLACE] TRIGGER nom_du_declencheur
{ BEFORE / AFTER / INSTEAD OF }  -- peuvent être combinés avec l'opérateur OR
{ INSERT / DELETE / UPDATE [OF col1, col2, ...]}  -- peuvent être combinés avec l'opérateur OR
ON nom_de_la_table [FOR EACH ROW]
[WHEN (condition)]
-- Ensuite le bloc PL/SQL
  • BEFORE → Le bloc PL/SQL est exécuté avant la vérification des contraintes et la mise à jour (INSERT, UPDATE ou DELETE) de la table.
  • AFTER → Le bloc PL/SQL est exécuté après la vérification des contraintes et la mise à jour de la table.
  • INSTEAD OF → Le bloc PL/SQL remplace le traitement standard associé à la requête associé au déclencheur.
  • INSERT / DELETE / UPDATE [OF col1, col2, …] → Requête associée au déclencheur.
  • FOR EACH ROW → Le bloc PL/SQL s'éxécute pour chaque ligne traitée par la requête.
  • WHEN → La condition doit être vraie pour que le bloc s'exécute.

Accès aux données de la table

Dans le bloc PL/SQL, les données de la table sont inaccessibles, sauf la ligne en cours de modification à l'aide de RECORD, OLD et NEW qui ont la même structure que la table/vue associée. Ces trois variables peuvent être utilisés dans la clause WHEN du déclancheur et dans le bloc PL/SQL. Dans ce dernier cas, ces variables sont considérés comme des variables externes. On doit donc les préfixer par deux-point (:).

  • OLD désigne la ligne avant suppression (DELETE) ou la ligne avant modification (UPDATE)
  • NEW désigne la ligne insérée (INSERT) ou la ligne après modification (UPDATE)

Exemple into

DECLARE
  doc document%ROWTYPE
  ...
BEGIN
  SELECT *
  INTO doc
  FROM document
  WHERE isbn='101002';
END;

Labo 2

Exo 1

Proposez un bloc PL/SQL qui utilise un curseur pour afficher la liste des ISBN et Titres des document de la bibliothèque.

DECLARE
  CURSOR docs IS SELECT isbn, titre FROM document;
  i NUMBER(10);
  t VARCHAR2(50);
BEGIN
  FOR d IN docs LOOP
    i := d.isbn;
    t := d.titre;
    DBMS_OUTPUT.put_line('ISBN : '||i||' TITRE : '||t);
  END LOOP;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Fin de traitement');
END;

Exo 2

Utiliser un curseur pour parcourir tous les exemplaires de la bibliothèque qui ont été empruntés au moins dix fois.

/*
  Labo 2 - exercice 2.
  1ère solution : le filtrage des données est effectué dans le select du curseur.
*/
DECLARE
  CURSOR emps IS SELECT isbn,exemplaire,COUNT(*) AS nb FROM emprunt GROUP BY isbn,exemplaire HAVING COUNT(*)>10;
  i NUMBER(10);
  n NUMBER;
BEGIN
  FOR e IN emps LOOP
    i := e.isbn;
    n := e.exemplaire;
    DBMS_OUTPUT.put_line('ISBN : '||i||' EXEMPLAIRE : '||n||' Nb emprunts : '||e.nb);
  END LOOP;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Fin de traitement');
END;
/
/*
  Labo 2 - exercice 2.
  2ème solution : le filtrage des données est effectué dans le traitement effectué sur le curseur.
*/
DECLARE
  CURSOR exemps IS SELECT isbn,numero FROM exemplaire;
  i NUMBER(10);
  n NUMBER;
BEGIN
  FOR e IN exemps LOOP
    SELECT COUNT(*)
    INTO n
    FROM emprunt
    WHERE isbn=e.isbn AND exemplaire=e.numero;
--    dbms_output.put_line('n : '||n);
    IF (n>10) THEN
      DBMS_OUTPUT.put_line('ISBN : '||e.isbn||' EXEMPLAIRE : '||e.numero||' Nb emprunts : '||n);
    END IF;
  END LOOP;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Fin de traitement');
END;
/

Exo 3

Proposez un bloc PL/SQL qui utilise un curseur pour mettre à jour les états des exemplaires selon les règles suivantes :

  1. Si le nombre d'emprunts est inférieur à 5, l'état est mis à neuf
  2. Si le nombre d'emprunts est inférieur à 10, l'état est mis à bon
  3. Si le nombre d'emprunts est inférieur à 15, l'état est mis à moyen
  4. Sinon l'état est mis à mauvais
DECLARE
  CURSOR exemps IS SELECT * FROM exemplaire FOR UPDATE OF etat;
  i NUMBER(10);
  n NUMBER;
  s exemplaire.etat%TYPE;
BEGIN
  FOR e IN exemps LOOP
    SELECT COUNT(*)
    INTO n
    FROM emprunt
    WHERE isbn=e.isbn AND exemplaire=e.numero;
    CASE
      WHEN n<1 THEN s:= 'Neuf';
      WHEN n<2 THEN s:= 'Bon';
      WHEN n<3 THEN s:= 'Moyen';
      ELSE s:='Mauvais';
    END CASE;
 
    UPDATE exemplaire
    SET etat = s
    WHERE CURRENT OF exemps;
  END LOOP;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Fin de traitement');
END;

Exo 4

Utilise un curseur pour supprimer tous les membres dont l'adhésion a expiré depuis plus d'une année et qui ont rendu tous les document empruntés. Dans la table EMPRUNT, les numéros des membres (champ MEMBRE) supprimés seront mis à NULL.

DECLARE
  CURSOR membres IS SELECT * FROM membre WHERE FINABONNEMENT<SYSDATE-365;
  i NUMBER(10);
  n NUMBER;
  s exemplaire.etat%TYPE;
BEGIN
  FOR m IN membres LOOP
    SELECT COUNT(*)
    INTO n
    FROM emprunt
    WHERE membre=m.numero AND rendule>SYSDATE;
DBMS_OUTPUT.put_line('membre : '||m.numero||' Nb emprunt non rendus : '||n);
    IF (n=0) THEN
      --Mise à jour de la table emprunt :
      UPDATE emprunt
      SET membre=NULL
      WHERE membre=m.numero;
 
      --Suppression du membre :
      DELETE FROM MEMBRE
      WHERE numero = m.numero;
      DBMS_OUTPUT.put_line('membre : '||m.numero||' supprimé.');
    END IF;
  END LOOP;
  DBMS_OUTPUT.put_line('Fin de traitement');
END;
/

Labo 3

Exo 1

Proposez un bloc PL/SQL qui prolonge de 90 jours les abonnements de tous les membres.

DECLARE
  CURSOR mbrs IS SELEC numero,finabonnement FROM Membre FOR UPDATE OF finabonnement;
 
BEGIN
  FOR m IN mbrs LOOP
    UPDATE Membre
    SET finabonnement=m.finabonnement+90
    WHERE CURRENT OF mbrs;
  END FOR;
END;

Exo 2

Proposez un bloc PL/SQL qui affiche la liste des trois membres qui ont emprunté le plus de documents durant la dernière année.

DECLARE
  CURSOR smem IS 
  SELECT nom, prenom, membre.numero, COUNT(membre) AS nombre 
  FROM membre, emprunt
  WHERE MEMBRE.NUMERO>EMPRUNT.MEMBRE
  AND RENDULE > SYSDATE-325
  GROUP BY NOM, PRENOM, MEMBRE.NUMERO
  ORDER BY 4 DESC, 1;
  nom MEMBRE.Nom%TYPE
  prenom MEMBRE.PRENOM%TYPE
  Numero NUMBER(10)
 
BEGIN
  OPEN smem;
  FOR i IN 1..3 LOOP
    FETCH smem INTO nom, prenom, numero.membre;
    DBMS_OUTPUT.put_line('Nombre : '||nom||'Prenom'||'numero:'||TO_CHAR(numero)||'Nombre:'||TO_CHAR(Nombre));
  END LOOP;
  CLOSE smem;
END;

Solution alternative :

DECLARE
  CURSOR mbr IS  
    SELECT membre, COUNT(*) AS cpt
    FROM emprunt
    WHERE rendule >= SYSDATE -365
    GROUP BY membre
    ORDER BY cpt DESC;
  nbr numbre := 0;
  aff_membre MEMBRE%ROWTYPE;
BEGIN
  FOR i IN mbr LOOP
    EXIT WHEN mbr%NOTFOUND;
    SELECT * INTO aff_membre
    FROM membre
    WHERE numero=i.membre;
    DBMS_OUTPUT.put_line('Nombre : '||nom||'Prenom'||'numero:'||TO_CHAR(numero)||'Nombre:'||TO_CHAR(Nombre));
    nbr := nbr + 1;
    EXIT WHEN nbr>=3;
  END LOOP;
END;

Exo 3

Proposez un bloc PL/SQL qui prolonge d'une année les abonnements des trois membres qui ont emprunté le plus de documents durant la dernière année.

DECLARE
  CURSOR mbr IS  
    SELECT membre, COUNT(*) AS cpt
    FROM emprunt
    WHERE rendule >= SYSDATE -365
    GROUP BY membre
    ORDER BY cpt DESC;
  nbr numbre := 0;
  aff_membre MEMBRE%ROWTYPE;
BEGIN
  FOR i IN mbr LOOP
    EXIT WHEN mbr%NOTFOUND;
    SELECT * INTO aff_membre
    FROM membre
    WHERE numero=i.membre;
    UPDATE membre SET finabonnement=finabonnement+365 WHERE numero = mbr.numero;
    DBMS_OUTPUT.put_line('Nombre : '||nom||'Prenom'||'numero:'||TO_CHAR(numero)||'Nombre:'||TO_CHAR(Nombre));
    nbr := nbr + 1;
    EXIT WHEN nbr>=3;
  END LOOP;
END;

Exo 4

Proposez un bloc PL/SQL qui affiche les noms téléphones des membres qui ont un retard de plus de 30 jours dans la remise d'au moins un document emprunté. De plus, le programme doit afficher, pour chaque membre, l'ISBN, le numéro d'exemplaire et le titre de chacun des documents en retard.

SET SERVEROUPUT ON SIZE 50000;
 
DECLARE
  CURSOR emp IS SELECT *FROM emprunt WHERE rendu IS NULL AND rendule > SYSDATE - 30 ORDER BY membre;
  TYPE mbr IS RECORD(n membre.nom%TYPE, t membre.tel%TYPE);
  m mbr;
  tre document.titre%TYPE;
  nummbr membre.numero%TYPE := -1;
 
BEGIN
  FOR i IN emp LOOP
    IF nummbr <> i.membre THEN
      nummbr := i.membre;
      SELECT nom, tel INTO m FROM membre WHERE numero = nummbr;
      DBMS_OUTPUT.put_line('nom :'||m.n||'Telephone : '||m.t);
    END IF;
    SELECT titre INTO tre FROM document WHERE isbn = i.isbn;
    DBMS_OUTPUT.put_line('isbn: '|| t.isbn||'Numero exemplaire : '||i.numero||'Titre :'||tre);
  END LOOP;
END;

Labo 4

Ex 1

PROCEDURE afficheDocParType(DocType document.type%TYPE IN) IS
  CURSOR SDoc IS
    SELECT ISBN, titre, auteur
    FROM document
    WHERE TYPE = DocType;
 
BEGIN
  FOR doc IN SDoc LOOP
    dbms.output.putline('ISBN: ' || doc.isbn || 'Titre: ' || doc.titre || 'Auteur :' || doc.auteur);
  END LOOP;
END;

Ex 2

FUNCTION getNbDocParType(docType DOCUMENT.TYPE%TYPE)
RETURN NUMBER IS
 
DECLARE 
  n NUMBER;
BEGIN
  SELECT COUNT(*) INTO n
  FROM DOCUMENT
  WHERE TYPE = docType;
  RETURN n;
END;

Exemple d'utilisation

Exemple d'utilisation :

DECLARE 
  t DOCUMENT.TYPE%TYPE
  n NUMBER
BEGIN
  t := 'Livre';
  AfficherDocParType(t);
  n := getNbDocParType(t);
  DBMS_OUTPUT.putline('Il y a '|| n ||' ' || t ||' dans la bibliotheque');
END;

Labo 5

Exercice 1

CREATE OR REPLACE TRIGGER stats_emprunts
AFTER INSERT
ON EMPRUNT
FOR EACH ROW
BEGIN
  INSERT INTO stat_emprunt(isbn) VALUES(:NEW.isbn);
EXCEPTION
  WHEN DUP_VAL_ON_INDEX THEN
    UPDATE stat_emprunt
    SET NBEMPRUNT = NBEMPRUNT+1
    WHERE isbn = :NEW.isbn;
END;
/

Exercice 2

SET serveroutput ON;
 
CREATE OR REPLACE TRIGGER supp_emprunt
BEFORE DELETE
ON EMPRUNT
FOR EACH ROW
 
BEGIN
  IF (:old.rendule IS NULL) THEN
    RAISE_APPLICATION_ERROR(-20100,'table emprunt : supp impossible, document non rendu');
  END IF;
 
  INSERT INTO archiv_emprunt VALUES (:old.numero,:old.membre, :old.isbn, :old.exemplaire, :old.rendule);
END;
/

Labo 6

Exercice 1

Définissez un déclencheur qui supprime tous les exemplaires d’un document dès que le document est supprimé de la bibliothèque.

CREATE OR REPLACE TRIGGER supp_exemplaires
BEFORE DELETE
ON BIB_DOCUMENT
FOR EACH ROW
 
BEGIN
  DELETE FROM BIB_EXEMPLAIRE WHERE ISBN = :old.ISBN;
END;

Ce trigger fonctionne, mais comme Oracle permet d'effacer les détails (table exemplaire) depuis la table maître (table document) dû a une contrainte d'intégrité référentielle, l'effacement devrait se faire par CASCADE.

Exercice 2

Définissez un déclencheur qui permet de s’assurer que lors d’un emprunt, l’adhésion du membre est encore valide.

CREATE OR REPLACE TRIGGER verif_emprunt
BEFORE INSERT
ON BIB_EMPRUNT
FOR EACH ROW
 
DECLARE
  fa BIB_MEMBRE.FINABONNEMENT%TYPE;  -- fin abonnement
 
BEGIN
  SELECT finabonnement INTO fa FROM BIB_MEMBRE WHERE NUMERO = :NEW.membre;
  IF (fa <= SYSDATE) THEN
    RAISE_APPLICATION_ERROR(-20100,'table emprunt : insertion impossible, le membre n est pas abonné.');
  END IF;  
 
END;

Exercice 3

Définissez un déclencheur qui interdit la modification du numéro de membre d’un emprunt.

CREATE OR REPLACE TRIGGER interdire_modif
BEFORE UPDATE
ON BIB_EMPRUNT
FOR EACH ROW
 
BEGIN
  IF (:old.membre <> :NEW.membre) THEN
    RAISE_APPLICATION_ERROR(-20100,'table emprunt : mise a jour impossible, le membre n est pas modifiable.');
  ELSE
    UPDATE bib_emprunt
    SET 
        isbn = :NEW.isbn,
        exemplaire = :NEW.exemplaire,
        rendule = :NEW.rendule,
        rendu = :NEW.rendu
    WHERE Numero = :NEW.numero;  
  END IF;     
END;

Exercice 4

Définissez un déclencheur qui met à jour automatiquement l’état des exemplaires en fonction du nombre d’emprunts. Par exemple :

  • Si le nombre d’emprunts est inférieur à 2, l’état est mis à Neuf ;
  • Si le nombre d’emprunts est inférieur à 4, l’état est mis à Bon ;
  • Si le nombre d’emprunts est inférieur à 6, l’état est mis à Moyen ;
  • Sinon, l’état est mis à Mauvais ;
CREATE OR REPLACE TRIGGER maj_etats
AFTER INSERT
ON BIB_EMPRUNT
FOR EACH ROW
 
DECLARE
  n NUMBER;
 
BEGIN
  SELECT COUNT(*) INTO n FROM BIB_EMPRUNT WHERE EXEMPLAIRE = :NEW.exemplaire AND ISBN = :NEW.isbn;
  IF n<2 THEN
    UPDATE BIB_EXEMPLAIRE SET etat = 'Neuf' WHERE ISBN = :NEW.isbn AND EXEMPLAIRE = :NEW.exemplaire;
  ELSE IF n<4 THEN
    UPDATE BIB_EXEMPLAIRE SET etat = 'Bon' WHERE ISBN = :NEW.isbn AND EXEMPLAIRE = :NEW.exemplaire;
  ELSE IF n<6 THEN
    UPDATE BIB_EXEMPLAIRE SET etat = 'Moyen' WHERE ISBN = :NEW.isbn AND EXEMPLAIRE = :NEW.exemplaire;
  ELSE  
    UPDATE BIB_EXEMPLAIRE SET etat = 'Mauvais' WHERE ISBN = :NEW.isbn AND EXEMPLAIRE = :NEW.exemplaire;
  END IF;
END;
1)
Introduction to Oracle 9i PL/SQL Volume 1 (PDF), Oracle Press
bases_de_donnees/oracle/pl_sql.txt · Dernière modification : 2022/02/02 00:42 de 127.0.0.1